Page 14 - Le Rigal de la bière 2019 - Dossier de presse
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PAYS :France RUBRIQUE :Dossier bières régionales PAGE(S) :5 SURFACE :26 % PERIODICITE :Hebdomadaire 12 septembre 2019 - Edition D'Entre Loire et Rhône Cliquez ici pour voir la page source de l’article Le Rigal de la bière, future bible de l'industrie brassicole Le Rigal de la bière, ouvrage déjà de référence, est l'œuvre de Sonia Rigal, femme passionnée par un univers brassicole dans et pour lequel elle travaille depuis bientôt deux décennies. Comment vous est venue l'idée de créer cet annuaire ? J'ai travaillé pendant 16 ans chez Brasseurs de France (le syndicat historique. N. D. L. R). J'avais fait le tour et je voulais créer ma société de consultante en communication axée sur l'industrie brassicole (elle s'occupe notamment de la communication et des adhérents du Syndicat national des brasseurs indépendants, l'autre syndicat français. N. D. L. R). J'ai un vrai attachement pour ces gens qui font preuve d'un courage assez exceptionnel pour se lancer dans un projet qui demande beaucoup de moyens financiers face à un milieu de plus en plus concurrentiel. J'avais envie de créer un annuaire depuis longtemps. PUBLICATION. L'ouvrage est édité à 2. 000 exemplaires. Comment travaillez-vous ? Le Rigal de la bière est un très gros boulot. Surtout que je le fais toute seule (rire). En début d'année, je recherche et je pointe tous les brasseurs. Je leur envoie ensuite un questionnaire qu'ils me retournent rempli. Emmanuel Gillard (biérologue belge installé à Échirolles et excellent connaisseur du paysage bras sicole français. N. D. L. R. ), lui, s'occupe de la partie analyse chiffrée qu'il connaît très bien, depuis longtemps. Ce n'est pas un simple annuaire. Il y a aussi du contenu, des chiffres, des indications de tendances, des informations sur la filière en amont, la partie houblon, malt, orge..., des visuels et un recensement des malteries pour que les brasseurs connaissent les adresses locales. J'essaie d'être le plus exhaustif possible mais il y a sûre­mentdes erreurs car c'est un secteur d'activité en constante évolution. Comment l'ouvrage est-il diffusé ? Chaque brasseur qui a répondu reçoit un exemplaire, soit plus de 1. 000 sur les 2. 000 impri més. Évidemment, c'est un très gros coût financier et je ne suis pas rentrée dans mes frais à la première édition mais les cavistes commencent à m'en demander, les amateurs de bières aussi... Auvergne Rhône-Alpes est-elle vraiment la première région brassicole ? Tout à fait avec 2 7 5 adresses comptabilisées en juin 2019 sur les quelque 1. 600 brasseries artisanales recensées par le Syndicat national des brasseurs indépendants (SNBI). Ces chiffres sont énormes, surtout si vous considérez que certains ne répondent pas car pour eux, c'est une double activité. Ils craignent de ne pas pouvoir répondre à la demande. Comment expliquez-vous que les consommateurs se tournent plus nombreux vers la bière ? Je crois que les gens font de plus en plus attention à leur santé. Les bières locales avec des matières premières clairement identifiées et un processus maîtrisé sont de nature à les rassurer. Ils savent aussi qu'il y a plus de risques à boire de l'alcool. Les bières peu alcoolisées permettent ainsi de partager un ou plusieurs verres avec des amis sans péril ; un produit qui séduit aussi les femmes. ¦ è Le Rigal de la bière. 45 €. Contact : sonia@lerigaldelabiere. fr ■ 0EuJqmNSFHnp4KP5QTQpYinDxJnNER2iuUmeCgRGJTd_Boam4EGJ4pUg-1NVyKPouNzQ2 Tous droits de reproduction réservés P.14 


































































































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